9 avril 2006 (reprise)

Publié le par Mati

 Un dimanche bien calme...

Aujourd'hui c'est la reprise après quelques jours d'arrêt de travail, la bronchite et autres petits soucis sont restés à la casa.

Au menu, un tour de Stockel (passé trop vite) et trois tours de Baudouin (Dieu que c'est long !).

Détail amusant, le dimanche en faisant du Baudouin il est absolument impossible d'être à l'heure. Parti à temps de Herrmann-Debroux je ne voyais déja plus le décompte Tamsy à Beaulieu, seulement un petit "H+16" à Delta. Après, pfuiit plus rien !

Comment faut-il donc faire ? Doit-on encore s'arrêter en station pour être à l'heure ?

En semaine et en heure de pointe, aucun problème, mais le dimanche, on se fait un Mission Impossible IV !

 

Au niveau du matos j'eus de tout, d'abord une U4 sur la B, vint ensuite une U3 sur la A et une U5 encore sur la A.

 La raison ? L'U5 était le train de réserve garé en G2, il dut sortir pour remplacer au pied levé un train avarié dans le courant de l'après-midi ( le 905 précisément).

 

Pas grand chose à signaler si ce n'est un petit problème au niveau des boutons de commande des portes à bord de la 193 (train 908, ligne 1B donc...). Lorsque le déverouillage s'effectue à droite, le témoin s'allumait à gauche également. De temporaire, ce problème est devenu permanent au bout d'une heure. J'effectuai bien sûr les essais d'usage qui me permirent de déterminer qu'il ne s'agissait que d'un probable court-circuit de la console, les portes étant bien verouillées à gauche.

Avec ce train j'effectuai un départ de Stockel dans le poste 160, une des deux unités dont le tableau de bord a été modifié courant 2004, toutes les unités de première et deuxième série devaient suivre au rythme d'un train par quinzaine. A ce jour, seules les 159/160 et 173/174 ont été modifiées ;-)

Bref, une ampoule de ce tableau étant HS, je me tapai un splendide freinage automatique entre Stockel et Crainhem... Le train fonctionnait sans la régulation. Je m'en rendis compte lorsque celui-ci était déja à près de 65 km/h, la vitesse étant limitée à 60, la sanction fut immédiate, oops...

 

Les deux tours de Baudouin s'effectuèrent avec une U3 (229/329/230), un rêve !

Tout en douceur, pas le moindre choc, ni en traction, ni en zone de freinage.

Des démarrages parfois lents (le lot de toutes les troisièmes séries), mais des temps de réaction très brefs et une régu réglée au millipoil.

Tout confort pour les passagers.

 

Pause, le temps d'avaler quatorze cafés et de griller vingt et une cigarettes (dur le dimanche) et arbeit !

 

Pour finir en beauté, un tour de Baudouin !

Et ö indicible joie, ineffable bonheur, une U5... Un dimanche... Sur du 1A... Grmbllll...

Richting Boudewijn, il est environ 17h30 et il commence à y avoir du monde...

Au retour, vers Debroux je me tape les sorties du Kinépolis, un monde bête !

Le train devant moi traîne méchament la patte pourtant

Du Heysel à Beekkant je fus ralenti par un groupe de gamins (de 16/17 ans tout de même) qui s'amusaient à cavaler d'une voiture à l'autre en station. Tout les participants à ce jeu étaient gagnants puisqu'il n'entendait pas laisser partir le train avant que tous ne soient à bord, en se fichant bien évidemment des autres voyageurs...

Le summum fut atteint en quittant Osseghem vers Beekkant.

Je fus surpris par le son strident d'une alarme dans le poste de conduite, je demandai directement via le public adress ce qui se passait dans la voiture et n'eus pour seule réponse que des cris et des rires gras. Arrêt à Beekkant et j'attend quelques secondes avant de déverouiiler, pas de défaut des portes signalé. Je déverouille, je regarde dans quelle voiture se situe le problème (témoin extérieur d'avarie, la lampe rouge située sur le bord supérieur du train, à chaque voiture) et je tentai de réarmer l'alarme, évidemment niët, rien à faire, qui l'eût cru ?

Je coupe le poste et longeai le train pour repartir vers Debroux, à peine avais-je quitté le poste qu'un énergumène se mit en travers du chemin de manière exagéremment provocatrice en m'empêchant avec son caddie de passer à droite ou à gauche. Je le poussai du bras doucement pour me frayer rapidement un chemin vers la voiture où se situait le problème de l'alarme.  Erreur, j'étais tombé sur un zot de la pire espèce...

Celui-ci démarra au quart de tour et me suivit jusqu'à la voiture en baragouinant quelque chose, je n'ai pas fait attention à ce show, il me fallait résoudre un problème et j'avoue m'en être tapé complètement de ce cas social. Et bla bla, bla bla, prenant le monde à témoin de l'horrible et lâche agression dont fut victime ce malheureux passager. Arrivé dans la VIM je me dirigeai immédiatement vers un bouton-poussoir de la porte d'intercirculation, bingo, il était enfoncé. J'espère qu'un gamin ne jouait pas à l'équilibriste sur le tender !

Je rejoignis rapidement le poste de conduite, tandis que le doux niais du culte avait perdu ma trace. il n'a pas dû remarquer que j'étais le conducteur ou a dû me perdre de vue tandis qu'il soliloquait de manière shakespearienne sur le quai. Je le vis monter dans la VIM et en descendre rapidement, visiblement à ma recherche, un coup d'oeil rapide dans les escaliers... Je m'étais évaporé ! ;-))

Trajet vers Debroux et retour à Beekkant...

 

Retour à la maison (vers Mérode) à bord du train 908 que j'avais eu en mains dans la journée.

Arrivé à Mérode précisément le conducteur fit débarquer tout le monde, j'appris plus tard que c'était justement pour ce problème de faux contact dans la console. Il n'y avait aucun problème, le train a roulé ainsi durant la journée, mais là il fallait bien couper les cheveux en quatre...

Ce conducteur est parfois agaçant à chercher la "petite bête".

Mais bon, tout le monde le connait et on "fait avec"...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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T
Beau récit, j'éspère que tu continueras à nous faire partager tes journées de travails
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